merci
ce blog est définitivement fermé.
visite d'une boîte de com + DA et concepteur-rédacteur timbrés et fashion (fachon) + approche des vacances de noël + fatigue = (à 4)
_"whaaaat ?"
_"why ?"
_"don't plack it !"
_"oh / my / god / !"
_"yeah"
_"I don't believe it !"
_"frais"
_"brainstorming"
_"FourFour" / "L4" (Lfour) / "Kitkat" / "Katkit" / "vendu en kit"
_"4quart"
_"loser"
_"umpsh, umpsh, umpsh.. pumpumpumpumpum..tschichhhh"
_"I'm ok with everybody"
_"autant pour moi"
_"everybody is beautiful (EIB)" / 4L / Les 4 filles du Dr Lose / Puissance 4 / 4 puissance 0 / Loser Girls
est-ce que tu te fiches de moi ? tu me croises, tu
m'embrasses, puis tu disparais dans les bras d'autres filles. esseulées
et vides, comme toi. oui, je suis jalouse de ces filles-là, ces
filles-là que je n'aime pas, car c'est moi la première qui t'ai donné
l'épaule lorsque tu étais toute trempée de larmes, qui ai réchauffé tes
doigts bleus, insensibles. tu sais bien que tu ne peux pas être à moi et à
d'autres.
alors va-t'en.
va-t'en vite.
merci aux quelques gens qui passent régulièrement ici.
je déménage là-bas (pour des raisons de mise en page, pour une fois)
(et puis finalement non)
_anatole : est con.
_antoine : me rend triste.
_chloé : je l’aime.
_étienne : aussi.
_félix : est adorable.
_florent : me prend la tête.
_gaël : est.
_maximilien : je le déteste.
_romain : est un abruti.
j'ai allumé sa lampe. j'ai pris sa boîte de couture, l'ai ouverte, puis en ai sorti des bobines de fils, des aiguilles, des ciseaux, et n'ai rien rangé. j'ai récupéré mes livres empilés sur sa petite étagère et ai balancé les siens, au hasard. j'en comptais deux, j'en jetais un, un autre était vieux, un autre était laid, je les jetais avec calme. j'ai balayé de la main tout ce qui était posé sur son bureau, j'ai ouvert sa penderie, j'ai pris ses plus belles chemises et je les ai déchirées, j'ai pris une paire de ciseaux et j'ai découpé sa lingerie pour faire la plus jolie des dentelles. il y avait des lambeaux de tissus fins aux quatres coins de la pièce, quel apaisement. après, je suis sortie de la pièce et j'ai pris une brique de lait dans la cuisine, la dernière, puis je suis revenue dans la chambre et j'en ai versé sur son lit, sur ses livres, sur le reste de ses affaires encore intactes. la moquette était devenue blanche toute baignée de lait. un dernier regard et je suis partie.
marcher dans les rues froides, la tête levée sur
les façades délavées par la pluie - je chantonne* une berceuse à mi-voix, pour
me rassurer.
*oui, je
ne sais pas le parler.
résumé :
_1 bière + 2 verres de punch + plein de verres de Coca + 1 verre d'Ice Tea + des carottes / chou-fleurs / concombres à la mayo
_une tristesse imprévue
une enfant, une beauté, une naïveté, une peau de lait. et je l'embrasse,
et je colle mon épaule contre la sienne, et je l'enserre et je minaude, je la
veux près de moi, elle est si belle, si belle. quand je rentre, triste, un
dernier message pour lui souhaiter bonne nuit, et puis ce regard là dont je me
souviens, son sourire, si doux, si doux, ses cheveux qui bouclent délicatement
comme ceux des poupons.
Si triste de quitter le monde partagé pendant un, deux, trois ans et puis tout
quitter jusqu'à.. ?
un soupir, un énorme soupir. les lumières me reviennent, les bras que j'ai
effleurés, ces sourires là qui étonnement m'ont manqués..
oui (...)